Je me souviens de la réflexion de certains joueurs en début de saison :
“La P4, fastoche”
Rencontrant une équipe dont la moyenne d’âge frôlait les 35 ans, ils avaient
l’occasion de mesurer leurs propos.
Malgré les mises en garde des “anciens”, ils ont pris le match à la légère.
Face à un jeu simple, mais où le ballon circulait vivement, la défense
pataugeait. J’espère que nos joueurs ont pu prendre conscience “qu’une passe
est plus rapide qu’un dribble”, que l’expérience peut compenser l’impétuosité,
la précipitation et même une technique plus élaborée.
Evolution du score au 1er 1/4 temps : après 3’30” : 6 – 5 ; l’oubli (assez récurrent)
de la couverture en défense amène le score de 12 – 7 à 18 – 7 pour terminer à
22 – 10.
Le début du 2 ème 1/4 temps laisse entrevoir une volonté manifeste de bien faire,
mais très vite les joueurs retombent dans leurs travers :mauvaises passes et TROP
de dribbles.
Evolution du score : 31 – 11 à 7’ du terme, 36- 13 et 42 – 15 à 2’15” pour passer à
46 – 19 à la mi-temps.
Le 3 ème 1/4 voit une réussite insolente des adversaires à 3 points. Le moral de nos
joueurs en prend “un coup” : que de lay-up ratés, que de pertes de balles.
De 54 – 19, le score passe à 59 – 25 pour aboutir à la fin de ce 1/4 temps à 61 – 28.
On peut se demander qui sont les “papys”, et cela sans porter un quelconque
jugement.
4ème 1/4 : enfin, on presse un peu plus l’adversaire, cela les perturbe un peu mais
l’expérience a encore prévalu : ils ont mieux géré la possession du ballon tout en le
faisant “voyager” à vive allure.
Score final : 65 – 37.
La perception d’un match de basket peut être multiple :
– en fonction de la position aux abords du terrain
– en fonction du fait que l’on a été un joueur
– en fonction de son statut de parent
– en tant que coach
– en tant qu’entraîneur
– en tant que spectateur
– . . . . .
C’est donc ici en tant que spectateur parmi tant d’autres que je conclurai
que l’on s’est ennuyé.
On a eu une pensée pour le coach qui devait se demander si tout son travail
valait la peine d’être réalisé tant l’impression de jouer à la baballe transparaissait.
J’ose espérer que nos joueurs vont reprendre le dessus, et que la “leçon de basket”
qu’ils ont reçue portera ses fruits.
Robert.
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